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From: PaulAubrin <paul.aubrin@invalid.org>
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Article initialement publié le 6 novembre 2021 par The Spectator. 
Traduit par Camille Veyres.

https://www.spectator.co.uk/article/net-zero-is-a-disastrous-solution-to-a-nonexistent-problem/

Quelle que soit la cause de la folie du changement climatique, l’effet 
est clair. Si le réchauffement climatique n’est pas un problème, les 
politiques destinées à le prévenir sont un désastre.

La folie humaine n’est que trop fréquente. Mais au cours de ma longue 
vie, je n’ai jamais rencontré quelque chose d’aussi délétère que la 
terreur climatique actuelle.

Les objectifs fixés par le gouvernement lors de la COP26 sont ambitieux 
(et d’un coût exorbitant). Au milieu du débat, une question importante 
semble manquer à l’appel. Sommes-nous réellement confrontés à une menace 
existentielle ? Ou bien la crise du changement climatique ne serait-elle 
pas en fait une hystérie quasi-religieuse, fondée sur l’ignorance ?

Il est vrai que, depuis la révolution industrielle, lorsque nous avons 
commencé à utiliser les combustibles fossiles – d’abord le charbon, puis 
le pétrole et le gaz – comme source d’énergie, cela a entraîné une 
augmentation constante, quoique graduelle, de la quantité de dioxyde de 
carbone dans l’atmosphère. Les ignorants (notamment, mais pas 
exclusivement, la BBC) ont coutume de qualifier ce phénomène de 
pollution. En réalité, c’est tout le contraire : loin d’être une 
pollution, le dioxyde de carbone est l’essence même de la vie. C’est la 
nourriture des plantes, et sans les plantes, il y aurait peu de vie 
animale et pas de vie humaine.

Le principal effet de l’augmentation du dioxyde de carbone dans 
l’atmosphère est de stimuler la croissance des plantes, ce que l’on 
appelle l’effet de fertilisation. Des études approfondies ont montré que 
la planète devient effectivement plus verte grâce à l’augmentation du 
CO₂. Et pourtant, on nous dit qu’il faut empêcher toute nouvelle 
augmentation du CO₂ pour devenir « vert ».

L’augmentation du CO₂ dans l’atmosphère terrestre a pour effet 
secondaire de réchauffer légèrement la planète. Ce n’est pas une 
mauvaise chose : chaque année, beaucoup plus de personnes meurent de 
maladies liées au froid que de maladies liées à la chaleur. Le 
réchauffement est d’ailleurs très faible. Selon le Groupe d’experts 
intergouvernemental sur l’évolution du climat, une émanation des Nations 
unies, la Terre se réchauffe au maximum d’un sixième de degré par 
décennie, ce qui est à peine perceptible.

Et bien sûr, nous ne connaissons pas la température moyenne de la 
planète : nous connaissons la température dans notre propre région, qui 
varie énormément. L’humanité n’est rien d’autre qu’adaptable. Par 
exemple, la différence entre la température annuelle moyenne en 
Finlande, un pays froid, et celle de Singapour, un pays chaud, est 
d’environ 22 degrés. Et ces deux pays sont plutôt prospères.

L’hystérie climatique est loin d’être une folie inoffensive. Si le monde 
utilise des combustibles fossiles, c’est parce qu’ils sont de loin la 
source d’énergie la moins chère et la plus fiable à grande échelle. 
L’énergie nucléaire est fiable, mais pas bon marché. Les énergies 
renouvelables – le vent et le soleil – ne sont pas particulièrement bon 
marché et certainement pas fiables (le vent ne souffle pas toujours et 
le soleil ne brille pas toujours).

Le coût économique de l’abandon des combustibles fossiles – ce que l’on 
appelle aujourd’hui le « net zéro » – est énorme : même le Trésor admet 
que cela coûtera au Royaume-Uni des dizaines de milliards de livres par 
an. C’est pourquoi la Chine, qui est de loin le plus gros émetteur de 
CO₂ au monde, tout en se contentant d’un discours sur l’objectif « net 
zéro », continue de construire de nouvelles centrales au charbon à tour 
de bras (et pas seulement en Chine : elle en construit également dans 
une grande partie du monde en développement).

En bref, la décarbonisation serait une calamité économique sans 
précédent. Comment se fait-il alors que le Royaume-Uni et la plupart des 
pays occidentaux y aient adhéré ? La réponse ne peut être que 
conjecturale. J’ai suggéré au début de mon intervention que la peur 
climatique actuelle est une hystérie quasi-religieuse. L’humanité semble 
avoir un besoin psychologique d’un système de croyance. 
Traditionnellement, en Occident, il s’agit du christianisme ; mais avec 
le déclin du christianisme dans le monde moderne, le catastrophisme 
climatique a émergé pour prendre sa place.

Inutile de dire qu’il est particulièrement commode pour nos dirigeants 
politiques, qui disparaîtront avant que l’ampleur des dégâts économiques 
causés par les mesures qu’ils préconisent n’apparaisse au grand jour. En 
attendant, quelles que soient les erreurs qu’ils peuvent commettre en 
cette époque non déférente, ils peuvent se faire passer pour des 
sauveurs de la planète.

Mais quelle que soit la cause de la folie du changement climatique, 
l’effet est clair. Si le réchauffement climatique n’est pas un problème, 
les politiques destinées à le prévenir sont un désastre.