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From: Cardinal de Here <cardinal@here.jc>
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Subject: Encore une affaire bien puante mettant en cause Wojtyla
Date: Mon, 17 Apr 2023 22:02:24 +0200
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Ignoble calomnie ou sordide réalité ?

https://www.vaticannews.va/fr/pape/news/2023-04/pape-francois-jean-paul-ii-affaire-orlandi-regina-caeli.html

Le Pape défend saint Jean-Paul II, "objet de conclusions offensantes et 
infondées"

Après le Regina caeli, François a évoqué son prédécesseur en se disant 
«certain d'interpréter les sentiments des fidèles du monde entier» et en 
adressant «une pensée reconnaissante» à sa mémoire. Le nom du pape 
polonais est réapparu cette semaine au cours d’un nouvel épisode de 
l’affaire Orlandi, nom d’une adolescente, fille d’un employé du Vatican, 
disparue il y a quarante ans.

Après la récitation du Regina caeli, le Pape François a pris la défense 
de son prédécesseur saint Jean-Paul II, dont la figure a été ces 
derniers jours au centre d'accusations calomnieuses liées à l'affaire 
Orlandi, formulées sur la base de «rumeurs» anonymes, sans témoignages 
ni indices. Des accusations que le Souverain pontife a qualifiées de 
«conclusions offensantes et infondées».

Après avoir salué les groupes de la Divine Miséricorde présents sur la 
place Saint-Pierre ce dimanche 16 avril, François a ajouté: «Certain 
d'interpréter les sentiments des fidèles du monde entier, j'adresse une 
pensée reconnaissante à la mémoire de saint Jean-Paul II, objet ces 
jours derniers de conclusions offensantes et infondées».

Allégations sans preuves du frère de la victime

Pour comprendre cette prise de parole du Pape ce dimanche, il faut 
revenir sur les événements de cette semaine liés à l’affaire Orlandi, du 
nom d’Emanuela Orlandi, une jeune fille de quinze ans, disparue le 22 
juin 1983. Une affaire qui fit grand bruit il y a quarante ans, Emanuela 
étant la fille d’un employé du Vatican et possédant la citoyenneté 
vaticane. Jean-Paul II s’était adressé à l’époque directement aux 
ravisseurs lors d’un Angélus, demandant sa libération. Depuis, cette 
affaire non-élucidée défraye régulièrement la chronique en Italie, les 
rumeurs et les hypothèses se multipliant. En janvier dernier, la justice 
du Vatican avait annoncé la réouverture de l’enquête, le Pape François 
et le secrétaire d’État du Saint-Siège ayant expressément demandé de 
chercher la vérité sur ce qu’il s’est passé.

Mardi 11 avril, Pietro Orlandi, le frère d’Emanuela, s’est rendu auprès 
du promoteur de justice du Vatican pour lui exposer longuement de 
nouveaux éléments dont il aurait été en possession. Le soir même, dans 
une émission télévisée italienne, Pietro Orlandi, accompagné de son 
avocate Laura Sgrò, a affirmé que Jean-Paul II «sortait le soir avec 
deux de ses amis monsignori polonais» et «n’allait certainement pas 
bénir les maisons», mais abuser de jeunes filles. Des allégations qui 
corroboreraient un enregistrement audio d’un ancien membre d’un groupe 
criminel romain bien connu à l’époque, la bande de la Magliana. La 
disparition de la jeune fille serait ainsi liée, selon cette dernière 
version, à Jean-Paul II.

Ce samedi 15 avril, l’avocate Laura Sgrò a rencontré brièvement au 
Vatican le promoteur de justice Alessandro Diddi, en qualité de témoin 
pour s’expliquer sur les sources de ces allégations concernant Jean-Paul 
II. L’avocate, qui avait demandé publiquement de rencontrer les 
enquêteurs du Vatican dès le mois de janvier, a finalement choisi 
d’opposer le secret professionnel et a ainsi refusé de dire d’où 
provenaient ces «voix» sur les soi-disant habitudes du pape polonais, 
signifiant ainsi son refus de collaborer à l’enquête et de faire la 
lumière sur ces accusations dénoncées ce dimanche donc par le Pape François.


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Vonder la Hyène
Stupide poulaille
Deux qui la tiennent
Trois qui la raillent