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From: PaulAubrin <paul.aubrin@invalid.org>
Newsgroups: fr.soc.environnement
Subject: =?UTF-8?Q?Re=3a_Plus_de_600_millions_d=27oiseaux_ont_disparu_en_Eur?=
 =?UTF-8?Q?ope_depuis_les_ann=c3=a9es_1980?=
Date: Sat, 29 Apr 2023 07:33:01 +0200
Organization: A noiseless patient Spider
Lines: 56
Message-ID: <u2ia6d$2r6v3$1@dont-email.me>
References: <ZFcFg75f2LJKxUuUi87pcl8-9K4@jntp> <u2fuqc$2c51h$2@dont-email.me>
 <NXJDMlZMsZEht_vmXJXonudu9rA@jntp> <u2gb8h$2dr1u$1@dont-email.me>
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Injection-Date: Sat, 29 Apr 2023 05:33:01 -0000 (UTC)
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Le 28/04/2023 à 20:21, Perplexity a écrit :
> Le 28/04/2023 à 20:11, PaulAubrin a écrit :
> 
>> Sur ce point, les rapports du GIEC se trompent. Son point serait 
>> établi si les modèles CMIP sur lesquels il s'appuie reflétaient la 
>> réalité. Or, il est PROUVÉ qu'ils sont considérablement en écart : 
>> certains beaucoup, d'autres énormément. Cet écart entre les 
>> simulations informatiques (les modèles) et la réalité est SOLIDEMENT 
>> et DÉFINITIVEMENT établi. Que le GIEC fasse semblant de ne pas voir la 
>> réalité n'y change rien.
> 
> Les affirmations selon lesquelles les modèles climatiques utilisés par 
> le GIEC sont considérablement différents des données climatiques 
> observées ne sont pas étayées par les preuves scientifiques disponibles.

Faux. C'est très vilain de mentir ainsi. L'écart entre les prédictions 
du GIEC (hypothèses) et la réalité (observations) a été constaté pour 
toute la basse atmosphère. Il est désormais statistiquement 
significatif. L'écart est significatif. Il ne peut pas être le résultat 
de fluctuations au hasard. Les hypothèses du GIEC qui ont servi à 
l'élaboration de ces modèles sont donc, d'une manière ou d'une autre, 
fausses.

https://agupubs.onlinelibrary.wiley.com/doi/10.1029/2020EA001281

Une autre preuve plus visuelle, est la comparaison des calculs des 
modèles avec les mesures indirectes (proxies) sur la totalité de 
l'holocène :

file:///home/jpm/T%C3%A9l%C3%A9chargements/MDDfwHUDj8Z_holocene-modele-vs-proxies.webp

On voit que les fluctuations de la température simulée par les modèles 
(en vert) ne correspond du tout aux fluctuations de la température 
estimée indirectement.

Cette divergence statistiquement significative est confirmée par une 
publication récente :
Mid-Tropospheric Layer Temperature Record Derived From Satellite 
Microwave Sounder Observations With Backward Merging Approach

Cheng-Zhi Zou, Hui Xu, Xianjun Hao, Qian Liu
First published: 03 March 2023
https://doi.org/10.1029/2022JD037472

Dans leur nouvel publication, Zou et ses coauteurs ont reconstruit la 
série STAR sur la base d'une nouvelle méthode empirique permettant de 
supprimer la dérive des observations en fonction de l'heure et d'une 
méthode plus stable de fusion des données satellitaires. Aujourd'hui, la 
série STAR est très proche de la série UAH - en fait, elle présente une 
tendance au réchauffement légèrement plus faible. L'ancienne série STAR 
présentait une tendance au réchauffement de la troposphère moyenne de 
0,16 degré Celsius par décennie, mais cette tendance est désormais de 
0,09 degré par décennie, contre 0,1 pour UAH et 0,14 pour RSS. Pour 
l'ensemble de la troposphère, ils estiment que la tendance au 
réchauffement est de 0,14 C/décennie.