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From: PaulAubrin <paul.aubrin@invalid.org>
Newsgroups: fr.soc.environnement
Subject: =?UTF-8?Q?Re=3a_L=27influence_des_ajustements_sur_les_temp=c3=a9rat?=
 =?UTF-8?Q?ures_=22globales=22?=
Date: Wed, 24 May 2023 21:31:46 +0200
Organization: A noiseless patient Spider
Lines: 100
Message-ID: <u4lon3$32feb$1@dont-email.me>
References: <u4lf7l$31410$1@dont-email.me> <ZvTfhxWcPe1XmkW2qNsQSFRdmHc@jntp>
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Content-Type: text/plain; charset=UTF-8; format=flowed
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Injection-Date: Wed, 24 May 2023 19:31:47 -0000 (UTC)
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In-Reply-To: <ZvTfhxWcPe1XmkW2qNsQSFRdmHc@jntp>
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Le 24/05/2023 à 18:56, Perplexity a écrit :
> Le 24/05/2023 à 18:49, PaulAubrin a écrit :
> 
>> La température "globale" n'existe pas réellement. On a affaire à une 
>> estimation indirecte d'une moyenne des températures.
>> Ces estimations se basent sur les relevés historiques sur lesquels ont 
>> fait des calculs pour tenir compte de la densité très irrégulière et 
>> très changeante des stations de mesures.
> 
> La température globale existe bel et bien. 

On peut calculer une "température globale", mais ce n'est pas une 
température au sens physique du terme. En physique, une température est 
locale.

> C'est une estimation de la 
> température moyenne à la surface de la Terre en prenant en compte les 
> données recueillies par des stations météorologiques et des satellites.

Il y a des dizaines de moyennes de ce genre dont pas deux ne coïncident, 
ni n'évoluent concomitamment.
Elles ne reflètent pas "la surface de la terre", mais le plus souvent un 
mélange de températures de l'air à 1,5 m au dessus du sol et de 
températures des eaux à quelques mètres en dessous des océans (qui 
représentent 70% de la surface de La Planète).

> Cette estimation est réalisée à partir de la moyenne des températures 
> relevées à différents endroits de la planète. 

Cela dépend. Les températures satellitaires prennent en compte la 
presque totalité de la température d'une couche déterminée de l'atmosphère.
Les séries "instrumentales", en revanche, prennent en compte uniquement 
la température en un milliers de lieux sur terre, et avant les flotteurs 
argo, la température de l'eau des océans le long de quelques lignes de 
navigation qui couvraient une infime partie du globe terrestre.

> Les climatologues 
> utilisent directement les données historiques pour établir cette 
> estimation, mais ils doivent tenir compte de la densité très irrégulière 
> et changeante des stations de mesures. Les données du passé sont 
> ajustées pour tenir compte des erreurs de mesure et des biais liés à la 
> localisation des stations, notamment pour les endroits où les stations 
> sont localisées. Ces données ajustées sont ensuite combinées pour 
> obtenir une estimation de la température globale.

La majorité des "températures" du passé n'ont tout simplement pas été 
mesurées par des thermomètres, mais ont été "imaginées" par 
extrapolation. Même actuellement, par exemple, la "température" de 
l'altiplano bolivien est "estimé" à l'aide de la température de la côte 
péruvienne et de celle de l'Uruguay à des milliers de kilomètre alors 
qu'elle bénéficie d'un climat qui n'a rien à voir ni avec l'un, ni avec 
l'autre.
Les satellites, dont la couverture géographique est voisine de 100% de 
la surface de la terre mesurent réellement la température de toutes les 
cellules de toutes les couches de l'atmosphère. Malheureusement, ces 
mesures commencent en 1979, ce qui est une durée relativement courte à 
l'échelle "climatique".

> Les instituts de climatologie produisent régulièrement des versions 
> nouvelles de leurs séries de températures pour prendre en compte les 
> nouvelles données collectées et les avancées scientifiques. Il est 
> important de noter que les données sur la température globale comportent 
> des incertitudes, comme c'est le cas pour toute donnée scientifique. Les 
> climatologues estiment ces incertitudes et les plages d'incertitude sont 
> fournies avec les estimations de la température globale. Les 
> incertitudes sont liées à des facteurs tels que l'incertitude sur les 
> relevés historiques, la variabilité naturelle du climat et les limites 
> des modèles climatiques. Les scientifiques travaillent constamment pour 
> améliorer la qualité de leurs données et réduire les incertitudes, 
> notamment en améliorant les techniques de mesure et en utilisant des 
> modèles plus sophistiqués.

Les températures inscrites dans les registres des stations météo ont été 
réellement historiquement relevées. Les "ajustements" qui sont effectués 
dessus les transforment en autre chose que des températures. Cela 
explique que ces prétendues températures des "nouvelles versions" sont 
localement différentes de ce qui a été réellement mesuré par le passé à 
un tel point qu'il y a souvent plusieurs degrés d'écarts !!!
Ces "températures ajustées" varient sans aucune raison objective 
(déplacement de la station, changement d'instruments...), rien.

Exemple les différentes "températures" d'un jour unique du passé à 
Marseille selon le GHCN varient au petit bonheur la chance suivant la 
fantaisie des "ajustements" :

https://www.cjoint.com/data/MEytsJ3KRiZ_Marseille.jpg

Encore plus fort : la période du "dust bowl" aux USA brutalement 
refroidie par le NOAA :

Avant 2000 :
https://www.cjoint.com/c/MEytCcb8KlZ

Après ajustements :
https://www.cjoint.com/c/MEytEkW5EyZ

Et des tripatouillages de ce genre, il y en a chaque années des milliers.

Le passé n'est plus ce qu'il était, il doit se plier au 
changement/dérèglement du Climat.