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From: PaulAubrin <paul.aubrin@invalid.org>
Newsgroups: fr.soc.environnement
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 =?UTF-8?Q?=22_va_du_simple_au_triple=2e=2e=2e?=
Date: Thu, 8 Jun 2023 10:58:06 +0200
Organization: A noiseless patient Spider
Lines: 37
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Injection-Date: Thu, 8 Jun 2023 08:58:07 -0000 (UTC)
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Bytes: 3325

Et les médias ne retiennent que les prédictions liées aux sensibilités 
les plus élevées ET des "scénarios d'émission" désormais impossibles 
(RCP8.5 et Cie).

Les évaluations de la sensibilité climatique par les différentes 
générations de modèles du GIEC.
https://www.cjoint.com/data/MFii0vFdvkZ_climateSensitivity.png

On notera l'absence de resserrement de la fourchette des évaluations 
depuis les premières tentatives il y a plus d'un siècle. Plus inquiétant 
encore, les évaluations "semi-empiriques" (contraintes par les 
observations) sont dans le bas de la fourchette des "modèles" ou en 
dessous.
Les sorties de ces modèles ne sont, bien entendu, pas des données, mais 
une reformulation de leurs hypothèses. Elles ne peuvent en aucun cas 
servir de "preuve" de quoi que ce soit (ce serait une preuve circulaire).

Les élites mondiales forcent leurs populations à subir des 
transformations économiques et sociétales radicales en imposant un 
projet Net Zero, qui promeut un récit scientifique "établi" selon lequel 
les humains contrôlent le climat. Des tribunes de l'ONU aux grands 
titres des médias, des histoires d'Armageddon climatique sont racontées, 
affirmant que la température montera en flèche si les combustibles 
fossiles, qui fournissent actuellement 80 % de nos besoins énergétiques, 
ne sont pas éliminés d'ici moins de 30 ans. Mais tout cela repose sur 
une hypothèse non prouvée qui ne peut compter mêmee sur un seul article 
révisé par des pairs apportant la preuve concluante que l'homme est à 
l'origine de la totalité ou de la plus grande partie du changement 
climatique.
L'avantage de l'hypothèse de la saturation rivale est qu'elle correspond 
aux observations passées du climat, étant donné que les niveaux de CO2 
ont été jusqu'à 20 fois plus élevés sans aucun signe d'emballement du 
réchauffement planétaire. Après 50 ans de travail, les scientifiques ne 
sont pas près de s'entendre sur la question cruciale qui est au cœur du 
débat sur le climat. De combien la température augmentera-t-elle si 
davantage de CO2 pénètre dans l'atmosphère ? La "science" n'est réglée 
que dans les rangs de ceux qui sont politiquement engagés.