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From: PaulAubrin <paul.aubrin@invalid.org>
Newsgroups: fr.soc.environnement
Subject: Association Clintel : les erreurs factuelles dans les rapports du
 GIEC
Date: Thu, 8 Jun 2023 13:12:06 +0200
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Les rapports du GIEC, contrairement aux affirmations habituelles qu'ils 
seraient Scientifiques (et que "La Science" climatique serait bien 
établie), sont remplis d'affirmations douteuses ou carrément incorrectes.

La Fondation Clintel vient de publier un rapport intitulé The Frozen 
Climate Views of the IPCC, qui à notre connaissance, est la première « 
évaluation » internationale sérieuse du sixième rapport d’évaluation du 
GIEC. Organisé en 13 chapitres et 180 pages, ce rapport montre que le 
GIEC a réécrit l’histoire du climat, mis l’accent sur le scénario 
d’émission le plus improbable, pris le parti de surexposer les « 
mauvaises nouvelles » et de rester silencieux sur les « bonnes nouvelles ».

Le rapport complet (en anglais) peut être téléchargé ici.
https://clintel.org/download-ipcc-book-report-2023/

Un résumé en français du rapport Clintel est également disponible ici.
https://www.anguillesousroche.com/changement-climatique/le-giec-admet-que-nombre-de-ses-sombres-previsions-climatiques-sont-peu-probables/

Résumé

     Le GIEC ignore la diminution des pertes de vies humaines dues aux 
catastrophes ;
     Le GIEC estime à tort que la sensibilité climatique est supérieure 
à 2,5 °C ; il est plus probable qu’elle soit inférieure à 2 °C ;
     Le GIEC induit les décideurs politiques en erreur en se concentrant 
sur le scénario d’émission le plus élevé qui est invraisemblable [NDT Il 
s’agit du scénario SSP5-8.5 dans lequel les émissions annuelles de GES 
tripleraient d’ici 2100] ;
     On relève dans le rapport AR6, des erreurs qui sont pires que 
celles qui avaient conduit à un examen de l’IAC (Interacademy Councel ) 
en 2010.

Avec le rapport de synthèse récemment publié, le GIEC a terminé son 
sixième cycle d’évaluation, composé de sept rapports au total. Une 
équipe internationale de scientifiques du réseau Clintel a analysé 
plusieurs affirmations des rapports du groupe de travail n°1 (The 
Physical Science Basis) et du groupe de travail n°2 (Impacts, Adaptation 
and Vulnerability). Cela a conduit à la publication d’un rapport 
intitulé The Frozen Climate Views of the IPCC.

Le rapport de Clintel documente les biais et les erreurs dans 
l’évaluation du GIEC. Les erreurs sont pires dans le rapport WG2 que 
dans le rapport WG1. Compte tenu de la pertinence politique de ce que 
l’on appelle les « pertes et dommages » (lors des réunions annuelles de 
la COP, les pays négocient actuellement des dons à un fonds pour les 
pertes et dommages), on se serait attendu à un examen approfondi de la 
littérature pertinente. Clintel montre que le GIEC a totalement échoué à 
cet égard.

Par exemple, un article de synthèse publié en 2020 sur ce sujet a montré 
que 52 des 53 articles évalués par des pairs traitant des « pertes dues 
aux catastrophes » n’ont mis en évidence aucune augmentation des 
dommages attribuables au changement climatique. Le GIEC a sélectionné 
l’unique rapport conforme à ses vues qui affirmait une augmentation des 
pertes.
https://clintel.org/une-analyse-approfondie-montre-de-graves-erreurs-dans-le-dernier-rapport-du-giec/
Les décès liés au climat sont en constante diminution

« Nous sommes sur une autoroute vers l’enfer climatique », a déclaré 
récemment le patron de l’ONU António Guterres. En piochant dans la 
littérature, le GIEC indique une augmentation des dommages et de la 
mortalité due au changement climatique anthropique. Mais un examen 
approfondi des données sur la mortalité montre que les décès liés au 
climat sont à leur plus bas niveau. L’économiste Bjorn Lomborg a publié 
ce résultat dans un article de 2020 révisé par les pairs, que le GIEC a 
choisi de l’ignorer. Le GIEC a ainsi ignoré que les pertes dues aux 
catastrophes ont baissé depuis 1990 et que la mortalité humaine due aux 
conditions météorologiques extrêmes a diminué de plus de 95 % depuis 1920.

Le GIEC réécrit l’histoire du climat

Le rapport du groupe de travail n°1 comporte également des biais et des 
conclusions trompeuses que le rapport Clintel documente dans ses 
différents chapitres. Le GIEC a tenté de réécrire l’histoire du climat 
en effaçant l’existence de l’Optimum Climatique de l’Holocène, une 
période chaude comprise entre 10 000 et 6 000 ans. Il a introduit un 
nouveau graphique en forme de crosse de hockey, qui est le résultat de 
données sélectionnées à dessein et a ignoré les reconstructions de 
température qui montrent plus de variabilité dans le passé, comme le 
petit âge glaciaire (PAG) qui est bien documenté.

Le GIEC affirme qu’il y a eu une accélération du taux d’élévation du 
niveau de la mer au cours des dernières décennies. Le rapport Clintel 
montre que cette affirmation est erronée, car le GIEC ignore les 
variations décennales du niveau de la mer. Il montre également que les 
données utilisées par le GIEC pour l’évaluation du niveau de la mer – 
mis à la disposition du public pour la première fois – marquent en 2020 
une augmentation inexpliquée et improbable.
La sensibilité climatique est surestimée

L’économiste canadien Ross McKitrick a souligné que tous les modèles 
climatiques mondiaux utilisés par le GIEC montrent trop de réchauffement 
dans la troposphère, à la fois au niveau mondial et sous les tropiques 
(où les modèles prédisent un « point chaud »). Cela suggère des 
problèmes de fond dans la manière dont ces modèles simulent le système 
climatique.

Un résultat « spectaculaire » du rapport AR6 du GIEC a été de trouver 
une augmentation de la limite inférieure de la plage de sensibilité 
climatique probable (de 1,5 °C à 2,5 °C), et d’affirmer ainsi que de 
faibles valeurs de sensibilité climatique sont désormais peu probables. 
Le rapport Clintel montre que cette hausse n’est pas justifiée. Il 
suggère que les observations ainsi que d’autres preuves indiquent que le 
chiffre réel est plus susceptible d’être inférieur à 2 °C qu’au-dessus 
de 2,5 °C. Cela signifie également que la meilleure estimation de la 
sensibilité climatique, qui selon le GIEC est de 3 °C, n’est pas justifiée.

De plus, le GIEC persiste dans l’utilisation de son scénario d’émissions 
le plus élevé, appelé RCP8.5 (ou maintenant SSP5-8.5). Ces dernières 
années, plusieurs articles ont démontré que ce scénario est 
invraisemblable et ne devrait pas être utilisé à des fins politiques. 
Une lecture approfondie du rapport du GT1 (Groupe de travail N°1) , 
montre que le GIEC reconnaît que ce scénario a une « faible probabilité 
», mais cette mention très importante n’a pas été mise en évidence dans 
le résumé à l’intention des décideurs, de sorte qu’un large public n’est 
pas conscient du problème. C’est le scénario RCP8.5 qui est le plus 
souvent mentionné dans le rapport du GIEC.
Un audit de l’IAC (Conseil interacadémique ) est nécessaire

En 2010, des erreurs dans le rapport du Groupe de travail n°2 du GIEC 
qui avait travaillé sur le quatrième rapport d’évaluation (AR4) avaient 
conduit le Conseil interacadémique (IAC) à diligenter une enquête sur le 
GIEC. Entre autres recommandations, l’IAC préconisait de faire 
collaborer des auteurs ayant des points de vue différents de manière à 
garantir que tous les points de vue sérieux soient pris en compte. Cette 
recommandation importante est toujours ignorée par le GIEC. Clintel 
indique par exemple que Roger Pielke Jr, un scientifique possédant une 
expertise considérable dans ces domaines, est considéré par le GIEC 
comme une sorte de Voldemort [NDT personnage de la saga Harry Potter ], 
et évite délibérément de mentionner son travail ou même son nom. Cela 
conduit à des conclusions biaisées.
Le GIEC doit être réformé

Le rapport conclut que le GIEC a fait un mauvais travail d’évaluation de 
la littérature scientifique. Tous les pays comptent sur les rapports du 
GIEC pour soutenir leurs politiques climatiques et la plupart des médias 
font aveuglément confiance à ses affirmations. Le rapport de Clintel The 
Frozen Climate Views du GIEC montre que cette confiance n’est pas justifiée.

À notre avis, le GIEC devrait être réformé et devrait inclure un plus 
large éventail de points de vue. Inviter des scientifiques ayant des 
points de vue différents, tels que Roger Pielke Jr et Ross McKitrick, à 
participer plus activement au processus est une première étape 
nécessaire. Si, pour une raison quelconque, la prise en compte de points 
de vue différents était considérée comme inacceptable par le GIEC, 
celui-ci devrait être démantelé.

Nos propres conclusions sur le climat – basées sur la même littérature 
sous-jacente – sont beaucoup moins sombres. En raison de l’augmentation 
de la richesse et des progrès technologiques, l’humanité est largement 
immunisée contre le changement climatique et peut facilement y faire 
face. Le réchauffement climatique est beaucoup moins dangereux pour 
l’humanité que ne le prétend le GIEC.

À PROPOS DE CLINTEL

La fondation Climate Intelligence (Clintel) a été fondée en 2019 par le 
professeur émérite de géophysique Guus Berkhout et le journaliste 
scientifique Marcel Crok. L’objectif principal de Clintel est de générer 
des connaissances et une compréhension des causes et des effets du 
changement climatique, ainsi que des effets de la politique climatique. 
Clintel a publié la Déclaration mondiale sur le climat, qui a été signée 
par plus de 1500 scientifiques et experts. Son message central est « 
qu’il n’y a pas urgence climatique ».