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From: PaulAubrin <paul.aubrin@invalid.org>
Newsgroups: fr.soc.environnement
Subject: =?UTF-8?Q?Re=3a_La_s=c3=a9cheresse_se_poursuit_=28=3f=29?=
Date: Thu, 15 Jun 2023 13:00:16 +0200
Organization: A noiseless patient Spider
Lines: 38
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Injection-Date: Thu, 15 Jun 2023 11:00:16 -0000 (UTC)
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Le 15/06/2023 à 10:54, maixxx07 a écrit :
> Question météo on peut très bien rester autour d'une "normale" au sens de
> moyenne statistique évoluant assez peu  et lentement mais avec des écarts types
> qui augmentent pour la fréquence et l'intensité des phénomènes. Mais un écart
> suppose déjà qu'on ait une moyenne "connue" alors qu'on a affaire à des
> phénomènes*non linéaires*  pour lesquels les séries de mesures peuvent être un
> peu "aberrantes" statistiquement parlant. Si on prend un signal comme la
> température instantanée à un endroit donné, avec suffisamment d'échantillons, on
> peut extraire le spectre de fréquences (par ex jour nuit, saison, activité
> solaire.) et déterminer s'il existe une composante de type "exponentielle
> réelle" en plus des composantes "exponentielles imaginaires" c'est à dire
> périodiques. C'est purement mathématique. Rien n'interdit ce genre de
> comportement. Bien évidemment il faudrait faire le même travail pour de nombreux
> points et comparer les résultats. C'est purement expérimental et ne fait appel à
> aucun modèle.

On ne dispose d'aucune hypothèse théorique qui conduirait à penser que 
le réchauffement causé par les gaz à effet de serre s'accélérerait, 
encore moins de façon exponentielle.

> Rappelons qu'en astronomie les planètes étaient "errantes" jusqu'à ce que Kepler
> découvre une régularité mathématique décrivant leur mouvement à partir des
> mesures de Tycho-Brahé. Mais c'est sûr que les modèles "à priori" qui
> précédaient étaient très insatisfaisants.

Nicolas a passé toute la fin de sa vie à accumuler des mesures 
astronomiques pour confirmer ses intuitions. Son livre De revolutionibus 
orbium coelestium n'a paru qu'à sa mort.

Un des problèmes actuels de la climatologie provient de la durée très 
courte séries de données instrumentales à l'échelle des phénomènes 
climatologiques. Des données indirectes (par exemple la composition 
isotopique des glaces fossiles) existent aussi, mais leur résolution 
temporelle trop faible rend difficile leur raccordement aux séries 
instrumentales.
Le recours a des simulations informatiques permet de préciser des 
hypothèses. En revanche cette technique n'a pas été validée pour faire 
des prévisions à long terme.