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From: PaulAubrin <paul.aubrin@invalid.org>
Newsgroups: fr.soc.environnement
Subject: =?UTF-8?Q?Re=3a_=22Pas_de_consensus_scientifique_sur_le_r=c3=a9chau?=
 =?UTF-8?Q?ffement_climatique=22_=3a_qui_sont_ces_1200_=22scientifiques=22_q?=
 =?UTF-8?Q?ui_n=27y_croient_pas_=3f?=
Date: Tue, 4 Jul 2023 21:48:08 +0200
Organization: A noiseless patient Spider
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Message-ID: <u81t1n$69pa$5@dont-email.me>
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Le 04/07/2023 à 20:56, Canta Galet a écrit :
> Position sur le changement climatique
> 
> La « Déclaration mondiale sur le climat » de CLINTEL , un document que l'organisation décrit comme un « résumé de l'opinion de nombreux réalistes du climat », déclare qu'« il n'y a pas d'urgence climatique ».
> 
> Il énumère six points principaux, qui sont tous des tropes familiers du déni de la science du climat qui ont été largement démystifiés :

Il n'ont pas été "démystifiés" du tout, mais vous les avez certainement 
DÉNIGRÉS.

Le GIEC admet que nombre de ses sombres prévisions climatiques sont « 
peu probables »

La crédibilité du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution 
du climat (GIEC), qui est accablé par les catastrophes, a été mise à mal 
par une étude récemment publiée, qui montre que 42 % de ses scénarios 
climatiques reposent sur des hausses improbables des températures 
futures, que même l’organisme financé par les Nations unies considère 
comme « peu probables ». L’étude note que l’aveu d’improbabilité du GIEC 
est « profondément enfoui » dans l’intégralité du sixième rapport 
d’évaluation (AR6), et qu’il est « peu probable qu’il soit lu par les 
décideurs politiques ». Les auteurs notent que des sections 
significatives et importantes du travail complet du GIEC soulignent ces 
affirmations improbables, « invalidant potentiellement ces sections du 
rapport ».
https://www.anguillesousroche.com/wp-content/uploads/2023/05/goec-previsions-2.jpg

Les grandes lignes du document SSP5-8.5 sur le climat et les émissions 
supposent une augmentation d’environ 5°C d’ici la fin du siècle. Cette 
hypothèse a toujours été quelque peu déconnectée de la réalité et a 
depuis longtemps reçu le coup de grâce, étant donné que le réchauffement 
climatique s’est essoufflé il y a environ 25 ans. Même l’alarmiste 
climatique Zeke Hausfather n’est pas impressionné, et ses commentaires 
sont visibles à droite du graphique ci-dessous. Si l’on fait abstraction 
du petit coup de pouce naturel donné par une oscillation EL Niño très 
puissante autour de 2016, le réchauffement n’est guère supérieur à 0,1 
°C sur deux décennies. Néanmoins, SSP5-8.5 donne du crédit à 42 % des 
travaux du GIEC dans le RE6.


Les auteurs sont accablants à l’égard d’une grande partie du travail du 
GIEC. En plus de mettre l’accent sur les scénarios les plus pessimistes, 
il réécrit l’histoire du climat, fait preuve d’un « énorme parti pris » 
en faveur des mauvaises nouvelles par rapport aux bonnes, et ne 
mentionne pas les bonnes nouvelles dans son résumé à l’intention des 
décideurs (SPM), qui est largement diffusé. Une contradiction notable 
concerne les inondations : le rapport AR6 du GIEC affirme avec un « 
faible degré de confiance » que l’homme y a contribué, alors que le 
résumé à l’intention des décideurs promeut le contraire, affirmant que 
l’influence de l’homme a augmenté les inondations « composées ».

Les résumés à l’intention des décideurs suscitent depuis longtemps des 
inquiétudes, car ils sont rédigés par des fonctionnaires et doivent être 
approuvés par tous les partis politiques concernés. L’année dernière, le 
physicien à la retraite Ralph Alexander a rédigé un article éclairant 
qui montrait comment les données scientifiques contenues dans les 
rapports du GIEC étaient déformées pour correspondre à un récit 
politique par l’intermédiaire du SPM qui les accompagnait. Les 
communiqués de presse, qui sont dûment rapportés comme des faits par des 
médias grand public incurieux, ont ensuite ajouté une nouvelle pirouette.

Les « réparations » climatiques sont actuellement présentées comme un 
enjeu politique majeur. En 2020, un article de synthèse a été publié, 
montrant que 52 des 53 articles évalués par des pairs et traitant des « 
pertes normalisées dues aux catastrophes » n’ont pas constaté 
d’augmentation des préjudices pouvant être attribués au changement 
climatique. Le GIEC aurait mis l’accent sur le seul article qui faisait 
état d’une augmentation des pertes. Selon les auteurs, cet article est 
imparfait, « mais le fait que le GIEC l’ait sélectionné suggère qu’il a 
trouvé ses conclusions irrésistibles ».

Le rapport critique, intitulé « The Frozen Climate Views of the IPCC » 
(Les opinions figées du GIEC sur le climat), est un examen approfondi et 
minutieux de la science « établie » transmise par les Nations unies. 
D’une longueur de 180 pages, il est rédigé par quelques-uns des plus 
grands climatologues du monde et publié par la Fondation Clintel. 
L’ouvrage examine le projet AR6 récemment achevé, qui comprend trois 
rapports de groupes de travail, une synthèse et divers SPM. L’année 
dernière, la déclaration mondiale sur le climat de Clintel, signée par 
de nombreux scientifiques, dont le professeur Ivar Giaever, lauréat du 
prix Nobel de physique, a attiré un large public sur les médias sociaux, 
en affirmant qu’il n’y a pas d’urgence climatique. La déclaration 
affirme que la science du climat a dégénéré en une discussion basée sur 
des croyances, et non sur une science solide et autocritique.

Sommes-nous à la croisée des chemins, se demandent deux des auteurs du 
rapport. Les Nations unies, le GIEC et les hommes politiques vont-ils 
enfin se rendre compte que leur hypothèse du réchauffement anthropique, 
vieille de 50 ans, est dépassée, et intégrer dans leurs travaux et leurs 
projections les nouvelles forces de réchauffement naturel découvertes au 
cours des 30 dernières années ? Le manque de certitude actuel sur 
l’effet d’un certain nombre de gaz dans l’atmosphère serait tout aussi 
incertain qu’en 1979. C’est le signe qu’il manque à l’hypothèse un 
élément ou un processus majeur.

Une affirmation notoire du GIEC est que « les températures mondiales 
sont plus probablement que jamais sans précédent au cours des 125 000 
dernières années ». Cette affirmation ne tient pas compte du maximum 
thermique de l’Holocène, qui s’est produit il y a environ 9 800 à 5 700 
ans et pour lequel il existe des preuves substantielles que les 
températures étaient souvent plus élevées qu’aujourd’hui dans de 
nombreuses régions du monde. Selon les auteurs, les affirmations du GIEC 
selon lesquelles le réchauffement actuel est sans précédent depuis 2 
000, voire 125 000 ans, « sont pour le moins peu convaincantes ». Dans 
ce cas, le GIEC semble agir comme le ministère de la vérité de George 
Orwell en réécrivant l’histoire du climat de la Terre.

En ce qui concerne l’élévation du niveau de la mer, les conclusions 
tirées et diffusées sur un ton de plus en plus alarmiste dans le monde 
entier suscitent une méfiance évidente. Le rapport AR6 affirme que 
l’élévation du niveau de la mer s’accélère, mais que « les preuves de 
cette accélération sont plutôt minces ». Les relevés des marégraphes 
montreraient « un comportement remarquablement linéaire depuis plus d’un 
siècle ». Le GIEC confondrait sa récente « accélération » avec la 
variabilité multidécennale, notamment l’effet de l’oscillation 
multidécennale de l’Atlantique. Cela devrait être clair dans les 20 
prochaines années, et il est « préliminaire d’affirmer qu’il y a une 
accélération de l’élévation du niveau de la mer ». Al ‘boiling oceans’ 
Gore est un hystérique notoire du GIEC, aidé par la suggestion d’une 
augmentation de 500 zettajoules du contenu thermique des océans depuis 
le début du 19ème siècle. L’océan s’est légèrement réchauffé depuis 
cette époque, car la Terre s’est remise du petit âge glaciaire. Ces 500 
zettajoules correspondent à une variation de 0,03 % du contenu 
énergétique de l’océan mondial. « Le GIEC a évité de donner cette 
importante information de base », observent les auteurs.

Ils concluent que la plupart des rapports récents publiés par le GIEC « 
ont continué à se détériorer en qualité et à augmenter en biais avec le 
temps, comme cela est évident pour quiconque les a tous lus ». Aucune 
évaluation honnête du rapport AR6 ne permettrait de conclure qu’il est 
juste et impartial, bien au contraire, ajoutent-ils.

Ce rapport remarquable contient une multitude de données scientifiques 
sur le climat, dont la plupart ont été dissimulées par les universités 
et les médias traditionnels. Il est susceptible d’alimenter le débat 
croissant sur le rôle politique joué par le GIEC dans la promotion de 
l’agenda collectiviste Net Zero. L’accélération des projections 
climatiques extrêmes est acceptée sans discussion par la plupart des 
médias. Sans crise climatique, il n’y a pas de légitimité pour un 
changement politique. La climatologue Judith Curry a récemment fait 
remarquer que la panique climatique de l’ONU « relève plus de la 
politique que de la science ». L’absence de preuves a été remplacée par 
des modèles informatiques attribuant de manière risible des phénomènes 
météorologiques particuliers au changement climatique causé par l’homme. 
Comme le montre le rapport Clintel, des scénarios improbables prévoyant 
des hausses fantaisistes des températures à court terme sont 
farouchement défendus, bien que plus personne n’y croie vraiment.

Mais il ne s’agit plus vraiment de science, n’est-ce pas ? Récemment, le 
Guardian a publié un long article de sa correspondante américaine, 
Rebecca Solnit, appelant à gagner l’imagination populaire en proposant 
de nouvelles histoires sur le climat. Ce qu’elle appelle le « déni du 
climat » a été combattu par des récits de « catastrophes climatiques » 
promus par des activistes et des journalistes. Selon Rebecca Solnit, 
reconnaître la réalité du dérèglement climatique revient à limiter la 
liberté de l’individu « au nom du bien-être de la collectivité ».