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<uemh3d$ou1l$2@dont-email.me>

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From: PaulAubrin <paul.aubrin@invalid.org>
Newsgroups: fr.misc.actualite.covid19
Subject: =?UTF-8?Q?Re=3a_=5bINTERVIEW=5d_Xavier_BAZIN_=e2=80=94_Antivax_toi_?= =?UTF-8?B?bcOqbWU=?=
Date: Sat, 23 Sep 2023 13:10:37 +0200
Organization: A noiseless patient Spider
Lines: 60
Message-Id: <uemh3d$ou1l$2@dont-email.me>
References: <650c84e2$0$3001$426a74cc@news.free.fr> <uei4ab$3limu$1@dont-email.me> <uemeoe$okh1$1@dont-email.me>
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Injection-Date: Sat, 23 Sep 2023 11:10:37 -0000 (UTC)
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In-Reply-To: <uemeoe$okh1$1@dont-email.me>

Le 23/09/2023 à 12:30, PaulAubrin a écrit :
> Le sujet de la discussion n'est pas Kairos, mais un livre intitulé 
> "Antivax toi-même".
> On trouve son résumé sur les sites des libraires :

Voici ce que l'on dit sur les vaccins dans un livre paru début 2020 
(donc avant les polémiques sur les vaccins covid) :

Les vaccins font l’objet d’une querelle idéologique considérable. 
Certains sont contre en dehors de toute rationalité. D’autres ne se sont 
pas même posé la question de savoir si les stratégies vaccinales 
proposées avaient un sens ou pas. C’est un dialogue de sourds.

Les recommandations vaccinales ne sont pas scientifiques mais 
politiques. C’est la raison pour laquelle il existe 23 programmes de 
vaccination dans les pays développés et que nos recommandations 
vaccinales, en France, ne ressemblent pas du tout à celles des 
États-Unis. C’est là un problème politique et social. En effet, 
recommandation en France signifie remboursement, et le coût impacte le 
conseil. Et les choses se compliquent encore avec l’obligation 
vaccinale. Les gens pensent que l’obligation est la seule prescription 
« sérieuse » et que les recommandations ne le sont pas. C’est de la 
politique, c’est très complexe et je ne veux pas avoir d’avis sur la 
meilleure stratégie.

C’est seulement le temps qui révèle les meilleures stratégies de santé 
publique. Toutefois, concernant les vaccins, il est intéressant de voir 
que la désinformation ne vient pas toujours nécessairement des plus 
soupçonnés. Ainsi, sur le site de l’OMS – et tout le monde peut le 
vérifier –, si l’on regarde les vaccins qui sont actuellement 
disponibles, on peut voir que seraient disponibles un vaccin contre le 
paludisme et un autre contre l’hépatite E. On croit rêver ! Il n’y a pas 
de vaccin disponible pour le paludisme, il y a des vaccins qui sont en 
cours d’essai, et à mon avis leur commercialisation ne sera jamais 
possible. Ces vaccins consistent à injecter le microbe vivant par voie 
intraveineuse trois fois de suite, tout en prescrivant au patient, à 
chaque fois, un traitement contre le paludisme dans la période 
asymptomatique.

La durée de la protection est inférieure à un an. Pour réussir à faire 
une vaccination de cette nature-là, honnêtement, il faudra trouver autre 
chose que cette proposition qui ne fait que reproduire la très faible 
immunité contre le paludisme. En effet, les Africains immunisés contre 
le paludisme qui ont passé six mois en métropole ne sont plus protégés 
lorsqu’ils retournent chez eux. C’est dire la difficulté de créer un vaccin.

Quant au vaccin contre l’hépatite E, il est en cours d’essai en Chine. 
Mais à ma connaissance, il n’est pas disponible. Quand on voit que c’est 
sur le site de l’OMS lui-même qu’on est en pleine désinformation sur ce 
domaine, il est utile de se poser la question : pourquoi ?

La réponse est que le nombre de vaccins nouveaux proposés depuis une 
vingtaine d’années, en dépit de financements majeurs, est extrêmement 
faible. Le vaccin contre la dengue pose des problèmes importants, car 
les voyageurs qui ont été vaccinés risquent quand même d’attraper la 
dengue dans un pays dans lequel elle sévit, sous une forme beaucoup plus 
grave que s’ils n’étaient pas vaccinés : la deuxième infection par les 
virus de la dengue est plus sévère que la première. C’est donc un vaccin 
qui prédispose à contracter la maladie sous des formes plus graves, et 
ce n’est pas le but d’un vaccin.