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Path: ...!weretis.net!feeder8.news.weretis.net!eternal-september.org!feeder3.eternal-september.org!news.eternal-september.org!.POSTED!not-for-mail From: efji <efji@efi.efji> Newsgroups: fr.sci.maths Subject: =?UTF-8?Q?Re=3A_Biaiser_les_probabilit=C3=A9s?= Date: Tue, 30 Jan 2024 14:50:49 +0100 Organization: A noiseless patient Spider Lines: 80 Message-ID: <upaurp$10pmr$1@dont-email.me> References: <FC7uiNUCeXddcQcZGTqATTlb77E@jntp> <WIGYsx07m3DG6dcL2jvOfe3i1sA@jntp> <up6btb$1arg$1@cabale.usenet-fr.net> <Q6obnXg5HnO88LgOL2sxykZiUWc@jntp> <up8lej$2eah$1@cabale.usenet-fr.net> <cczhJyDQLcwXjXJ3eURJ7Eun36I@jntp> <up9841$2tba$1@cabale.usenet-fr.net> <frOm3MdS62za7-JTcGughujiCL8@jntp> <upahdf$ecm$1@cabale.usenet-fr.net> <upal63$fdm$1@cabale.usenet-fr.net> <rCOHE3rOYB-iilctbcoR0-d2nio@jntp> <upat4d$iku$1@cabale.usenet-fr.net> MIME-Version: 1.0 Content-Type: text/plain; charset=UTF-8; format=flowed Content-Transfer-Encoding: 8bit Injection-Date: Tue, 30 Jan 2024 13:50:49 -0000 (UTC) Injection-Info: dont-email.me; posting-host="0f47ed9faf5cac68a2ab32e3cae34281"; logging-data="1074907"; mail-complaints-to="abuse@eternal-september.org"; posting-account="U2FsdGVkX180Jn67puEMMOp+zakkJQOm" User-Agent: Mozilla Thunderbird Cancel-Lock: sha1:qeM4NaZIE3DNKQ7i9Duv9jhB9SQ= Content-Language: fr, en-US In-Reply-To: <upat4d$iku$1@cabale.usenet-fr.net> Bytes: 4932 Le 30/01/2024 à 14:21, Olivier Miakinen a écrit : > Le 30/01/2024 13:21, Julien Arlandis a écrit : >> >> Es tu sûr de ta formule ? > > Maintenant oui, d'autant plus que les chances que je me sois trompé mais > que je tombe sur une formule hyper-compliquée dont le résultat soit par > hasard exactement égal à un demi, ces chances sont assez minces ! > > Voici mon raisonnement. > > Pour commencer, déterminons ce qu'est une situation gagnante avec cette > stratégie. Je note G le fait de découvrir une case gagnante et P celui > de découvrir une case perdante. > > Pour que tu paries, il faut que tu découvres un P, et que ce soit la > première fois que le nombre de P devient strictement supérieur au nombre > de G. Cela veut dire que la séquence juste avant ce P contient autant de > G que de P (notons k ce nombre de G et de P), et qu'à tout moment il y a > eu dans cette séquence au moins autant de G que de P. > > Cette séquence de longueur 2k est un mot de Dyck, avec des G à la place > des X et des P à la place des Y : > <https://fr.wikipedia.org/wiki/Nombre_de_Catalan#Mots_de_Dyck>. > Le nombre de mots de Dyck de longueur 2k est exactement le nombre de > Catalan d'indice k, soit (2k)!/k!/(k+1)!, et c'est bien sûr un entier. > > Pour que tu paries à ce moment-là, il faut que ce mot de Dyck soit > suivi par un P, et pour que tu gagnes il faut que ce P soit suivi par > un G. Voici un exemple de combinaison gagnante : "GGPGPPPG" où le > début "GGPGPP" est un mot de Dyck et la fin est invariablement "PG". > > Calculons les probabilités d'obtenir cette combinaison particulière, ça > donnera une idée du cas général. > − premier G : n/(2n) > − deuxième G : (n-1)/(2n-1) > - premier P : n/(2n-2) > - troisième G : (n-2)/(2n-3) > - deuxième P : (n-1)/(2n-4) > - troisième P : (n-2)/(2n-5) > - quatrième P : (n-3)/(2n-6) > - quatrième G : (n-3)/(2n-7) > > Aux numérateurs, on a deux fois n, deux fois (n-1), deux fois (n-2) et deux > fois (n-3), même si c'est dans le désordre. > Aux dénominateurs, on a tous les nombres de 2n à 2n-7, dans l'ordre. > De façon assez évidente, on peut voir que pour tout autre nombre de Dyck > de même longueur on aura les mêmes numérateurs (quoique dans un ordre > différent) et les mêmes dénominateurs (dans le même ordre). > > Et donc, la probabilité de gagner suite à "un" mot de Dyck de longueur 2k > donné, c'est le carré de n(n-1)...(n-k) divisé par (2n)(2n-1)...(2n-1-2k). > > Il faut sommer ça sur tous les mots de Dyck de toutes les longueurs possibles, > sachant que pour la longueur 2k le nombre de mots de Dyck correspondant est > le nombre de Catalan d'indice k. > > Un petit peu de manipulation algébrique, et on arrive à la formule que j'ai > donnée. > > Je valide ce joli raisonnement. Sauf que, comme je le disais dans le désert, pour que le processus demeure un algorithme qui sert à voir si on peut trouver une méthode pour gagner avec une probabilité >1/2 à un "jeu", il faut que ça demeure un jeu, et donc qu'on ne puisse pas aller jusqu'au bout dans la découverte des cases ! k=2n est idiot k=2n-2 signifie qu'on a découvert 2n-2 cases, qu'on en découvre une de plus et qu'ensuite on gagne en découvrant la dernière -> stupide aussi Il faut donc faire une somme de k=1 à 2n-4, et éventuellement énumérer manuellement les derniers cas possibles. -- F.J.