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From: Paul Aubrin <paul.aubrin@invalid.org>
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La datation des arbres fossiles prouve que s'il fait plus chaud en Suède 
qu'il y a 150 ans, il fait plus froid que durant l'optimum médiéval.
Conclusion : "il n'y a guère lieu de considérer le rythme et l'ampleur 
du réchauffement planétaire comme artificiels".

https://www.diva-portal.org/smash/get/diva2:1783768/FULLTEXT01.pdf
extrait traduit :

7 Conclusions

Des restes mégafossiles de pin sylvestre (Pinus sylvestris L.) datés au 
radiocarbone ont été systématiquement recherchés et récupérés à la 
surface du sol, bien au-dessus de la limite actuelle des arbres, tout au 
long des Scandes suédoises. Ces résultats révèlent que la limite des 
arbres était située jusqu'à 115 m plus haut qu'aujourd'hui à l'apogée de 
la période médiévale, vers 1000-1200 ap. Étant donné que les positions 
de la limite des arbres et leur dynamique sont principalement limitées 
par les déficits de température, la différence d'altitude de 115 m 
obtenue implique que les températures estivales, pour des raisons 
purement naturelles, étaient d'environ 0,7 °C plus élevées 
qu'aujourd'hui au cours de la période médiévale. Cette conclusion est 
cohérente avec les données provenant de diverses parties de l'hémisphère 
nord.

Le réchauffement du climat au cours du siècle dernier n'a pas encore été 
suffisant pour rétablir la limite des pins à son niveau médiéval.

Compte tenu de l'amplitude des changements de la limite des arbres et 
des changements climatiques qui y sont associés au cours des 1000 
dernières années, il n'y a guère lieu de considérer le rythme et 
l'ampleur du réchauffement planétaire comme artificiels.