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Subject: Re: Temps de vol =?UTF-8?Q?=C2=AB=C2=A0quantique=C2=A0=C2=BB=C2=A0=3F?=
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Le 31/03/2023 à 12:48, JC_Lavau a écrit :
> Temps de vol « quantique » ?
> 
> Je suis un peu étonné que les fanatiques de PLS (version française de 
> Scientific American) n’aient pas commenté cet article de PLS de mars 2023 : 
> « Peut-on mesurer le temps de vol quantique ? ».
> 
> J’y vois un concentré de fautes méthodologiques, standard. Le postulat 
> standard est que la « particule » est ponctuelle, avec un départ ponctuel et 
> une arrivée ponctuelle, juste habillés d’une mystique incertitude 
> mathématique magique et dispersée. Comme ce postulat est devenu intenable pour 
> des photons, vu les définitions métrologiques modernes fondées sur des photons 
> trèèèès longs (à fréquence finement définie), l’auteur s’est rabattu 
> sur des électrons. Les illustrations représentent ceux-ci comme autant de 
> billes. A les croire, seules les illusions mathématiques de « fonctions 
> d’ondes » passent simultanément par les deux fentes d’Young. L’auteur 
> veut bien se donner la peine de décrire comment il va lever une barrière 
> électrostatique pour donner le signal du départ à l’émetteur, mais se garde 
> bien de décrire la physique de l’absorbeur-capteur ; comme si « Bin 
> voyons ! » ou « Click ! » et autres slogans hâtifs suffisaient.
> 
> Quiconque a pratiqué la radiocristallographie avec des électrons a eu en mains 
> la preuve qu’un électron se propage comme un train d’au moins une centaine de 
> fronts d’onde. Guère mieux hélas, aussi la mesure des paramètres cristallins 
> est bien grossière en radiocristallographie électronique (les taches Laue sont 
> assez larges) ; en revanche la symétrie est correctement décelée, hexagonale 
> sur des argiles de synthèse précurseuses de kaolinite, cubique sur des 
> inclusions de carbure dans un acier.
> 
> Comme toute autre onde individuelle, l’électron en vol libre a une durée et 
> une longueur notables, avec un début flou et une fin floue. Son émission prend 
> un temps fini, quoique flou, et son absorption aussi prend un temps fini (et 
> flou). Et ses fronts d’onde ont une largeur non nulle, et restent fort raides. 
> Le Göttingen-Copenhaguisme demeure viscéralement hostile à ces faits physiques, 
> et consacre ses forces de répression à en interdire la connaissance aux 
> étudiants.
> 
> L’apparente « dispersion » des temps de parcours, temps intrinsèquement 
> flous, dépend de la physique des émetteurs et des absorbeurs, de la physique 
> qui en fait des capteurs, et de l’incompressible bruit de fond broglien, 
> notamment à l’émission et l’absorption. Nul besoin de rajouter un nouveau 
> chapitre « temps de vol quantique » à la microphysique transactionnelle.

J'admire le silence des grandes gueules aux toutes petites mains (avec 
poil dedans).
Pas un mot sur le sujet.

http://jacques.lavau.deonto-ethique.eu/Physique/27postulats.pdf


-- 
La science se distingue de tous les autres modes de 
transmission des connaissances par une croyance impie : nous croyons que 
les experts sont faillibles, que les coutumes peuvent véhiculer toutes 
sortes d'erreurs, et qu'il faut vérifier, avec des 
expériences.