Path: ...!news.roellig-ltd.de!news.mb-net.net!open-news-network.org!2.eu.feeder.erje.net!feeder.erje.net!fu-berlin.de!uni-berlin.de!individual.net!not-for-mail From: roaringriri Newsgroups: fr.soc.environnement Subject: =?UTF-8?Q?Re=3A_Le_bruit_dans_les_donn=C3=A9es_climatiques?= Date: Fri, 27 Sep 2024 09:34:38 +0200 Organization: Aucune Lines: 34 Message-ID: References: Reply-To: roaringriri@wanadoo.fr Mime-Version: 1.0 Content-Type: text/plain; charset=UTF-8; format=flowed Content-Transfer-Encoding: 8bit X-Trace: individual.net /ttQ+bQi4HnsmhihsY+qXQhICI/3FONSkzwG0UcRC6o8HxlVWf Cancel-Lock: sha1:Wwwt1OPfJrsAhWmNwXFYUA4JugY= sha256:ZGTfiG1Z8wwVjcbPq4wGMWGptkAEbG03h2BB7Xz/Z1U= User-Agent: Mozilla Thunderbird Content-Language: fr In-Reply-To: Bytes: 2880 Le 27/09/2024 à 05:45, Paul Aubrin a écrit : > Le "climat" est défini par les "experts" comme une statistique sur > trente ans ou plus des données météorologiques. Par exemple, le premier > moment statistique de la variation de la "température globale" est la > "vitesse de réchauffement" (en °C/décennie) dont les climatologues > essaient de séparer la composante "naturelle" et la composante > "anthropique". > Les fluctuations permanentes des données climatiques permettent de se > faire une idée du bruit de fond dans lequel il faut détecter le "signal > climatique" avant d'estimer les "composantes climatiques" naturelles et > anthropiques. > > Ce bruit est considérable, par exemple on observe actuellement une > variation de -0,29 °C en seulement 7 jours. > https://www.cjoint.com/data/NIBdEkrHbVg_NCEP-GFS.png > > On a le même problème de bruit pour le niveau des océans. Avec les > marégraphes, la tendance était estimée à 1 à 1,5 mm/an. Avec les > satellites, l'estimation est passée à 3 mm/an par mesure directe  (après > de multiples "ajustements") de la distance entre des satellites en > orbite et la surface des vagues. On s'est d'ailleurs aperçu que les > océans ont des bourrelets prononcés causés par les courants, dont la > position change et dont la hauteur saisonnière dépend, par exemple, des > alizés. L'océan est loin d'être plat. Outre qu'il reproduit très atténué, le relief du fond, à cause des variation de pesanteur, il subit la pression atmosphérique, il "monte" en cas de dépression, ou de vent (qui fait tomber la pression). Et bien entendu les courants perturbent en plus tout ça. Tout ça combiné, rend les mesures simples impossibles, celles des marégraphes sont beaucoup plus fiables et exploitables. Ce qui permet de belles embrouilles statistiques, comme les aiment nos findumondistes.