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Subject: =?UTF-8?Q?Re=3a_Pens=c3=a9e_conspirationniste_et_d=c3=a9ni_de_scien?=
 =?UTF-8?Q?ce_=28climatique=29?=
Newsgroups: fr.soc.environnement,fr.sci.zetetique
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From: Paul Aubrin <PaulAubrin@net.invalid>
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Le 24/10/2021 à 20:51, Topinambour a écrit :
> 
> 
> Le 19 septembre 2016 a été publié dans la revue d’épistémologie et 
> philosophie des sciences Synthese, un article [1] portant sur la teneur 
> conspirationniste des dénis de science, comme l’anti-vaccinisme ou le 
> climato-scepticisme. Bien qu’applicable globalement à toutes ces formes 
> de déni, cet article porte plus spécifiquement sur le 
> climato-scepticisme, qui est, rappelons-le, le déni du consensus 
> scientifique sur l’existence du changement climatique, et/ou de son 
> origine anthropique, et/ou des risques globaux qui y sont associés.
> 
> Ce billet présente une courte synthèse commentée de cet article.
> 
> https://theierecosmique.com/2016/09/28/conspirationnisme-et-climato-scepticisme/ 

Voici l'avis d'une climatologue réputée sur la prétendue priorité 
absolue de "l'urgence climatique" :

L'essentiel :

Les humains ont effectivement la capacité de résoudre les crises futures 
de ce type.  Cependant, ils ont aussi la capacité d'aggraver les choses 
en simplifiant à l'excès des questions environnementales complexes et en 
politisant la science, ce qui peut conduire à une mauvaise adaptation et 
à de mauvais choix politiques.


Une partie des justifications :

Le changement climatique n'est qu'une des nombreuses menaces 
potentielles auxquelles notre monde est confronté aujourd'hui, comme l'a 
clairement montré la pandémie de Covid-19. Pourquoi le changement 
climatique devrait-il être prioritaire par rapport aux autres menaces ? 
Il existe un large éventail de menaces auxquelles nous pourrions être 
confrontés au XXIe siècle : Les événements de Carrington sont des 
tempêtes électromagnétiques solaires qui détruiraient tous les appareils 
électroniques basés dans l'espace, y compris le GPS et les lignes de 
transmission électrique ; les futures pandémies ; l'effondrement 
financier mondial ; une méga-éruption volcanique ; une cascade d'erreurs 
qui déclencherait une guerre thermonucléaire, biochimique ou 
cybernétique ; la montée du terrorisme.  Il est presque certain que nous 
serons surpris par des menaces que nous n'avons même pas encore 
imaginées.  Les sommes colossales dépensées pour tenter de prévenir le 
changement climatique proviennent des mêmes fonds qui détiennent 
effectivement notre assurance contre toutes les menaces ; cette 
focalisation sur le changement climatique pourrait globalement accroître 
notre vulnérabilité à d'autres menaces.

Alors, comment établir des priorités parmi les menaces auxquelles 
l'humanité est confrontée ?  Pour l'essentiel, nous ne le pouvons pas. 
La meilleure assurance contre toutes ces menaces est d'essayer de les 
comprendre, tout en augmentant la résilience globale de nos sociétés. 
La prospérité est le meilleur indicateur de la résilience.  Les sociétés 
résilientes qui tirent les leçons des menaces précédentes sont les mieux 
préparées à être anti-fragiles et à répondre aux menaces que l'avenir 
leur réserve.

[...]

Sous les auspices de la convention-cadre des Nations unies sur les 
changements climatiques, nous avons simplifié à l'extrême un problème 
très complexe. Les causes de la variabilité et du changement climatiques 
sont complexes, et toute prévision du changement climatique au XXIe 
siècle est associée à une profonde incertitude. Nous risquons d'aggraver 
la situation générale avec la solution simpliste consistant à remplacer 
d'urgence les combustibles fossiles par l'énergie éolienne et solaire, 
qui aura un impact à peine perceptible sur le climat du XXIe siècle.

Les humains ont effectivement la capacité de résoudre les crises futures 
de ce type.  Cependant, ils ont aussi la capacité d'aggraver les choses 
en simplifiant à l'excès des questions environnementales complexes et en 
politisant la science, ce qui peut conduire à une mauvaise adaptation et 
à de mauvais choix politiques.