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        Tue, 16 Jan 2024 07:32:32 -0800 (PST)
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 2024 07:32:31 -0800 (PST)
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Newsgroups: fr.sci.physique
Date: Tue, 16 Jan 2024 07:32:31 -0800 (PST)
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 <4c86fe3d-d663-4941-96f7-3bc10dfb0321n@googlegroups.com> <EXoTQRrmCehxt9A5qxdFr8Yp0-Q@jntp>
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Message-ID: <5dd46be9-7240-4667-bf51-1fffb31db0een@googlegroups.com>
Subject: =?UTF-8?Q?Re=3A_Le_probl=C3=A8me_de_l=27anisochronie_relativiste=2E?=
From: Yanick Toutain <yanicktoutain@gmail.com>
Injection-Date: Tue, 16 Jan 2024 15:32:32 +0000
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Lines: 97

Le mardi 16 janvier 2024 =C3=A0 15:05:42 UTC+1, Richard Hachel a =C3=A9crit=
=C2=A0:
> Le 16/01/2024 =C3=A0 11:49, Richard Verret a =C3=A9crit :=20
> > Le 15/01/2024 =C3=A0 20:18, Richard Hachel a =C3=A9crit :=20
> >> Par contre, je suis pr=C3=AAt =C3=A9videmment =C3=A0 discuter de tout =
ce qui pourrait=20
> >> invalider ce que je dis.=20
> > On consid=C3=A8re deux points A et B d=E2=80=99un r=C3=A9f=C3=A9rentiel=
.. Tu dis qu=E2=80=99il y a une=20
> > anisochronie entre ces points, c=E2=80=99est =C3=A0 dire un =C3=A9cart =
de temps entre ces deux=20
> > lieux, tel que t(A/A) =3D t(B/B) + Et et t(B/B) =3D t(A/A) + Et. Ces de=
ux =C3=A9quations=20
> > donne l=E2=80=99=C3=A9galit=C3=A9 t(A/A) =3D t(A/A) + 2Et, qui n=E2=80=
=99est vraie que si Et =3D 0, donc=20
> > si t(A/A) =3D t(B/B), c=E2=80=99est =C3=A0 dire dans le cas d=E2=80=99i=
sochronie.=20
> > Par contre, il est vrai qu=E2=80=99une onde =C3=A9lectromagn=C3=A9tique=
 met un temps Et pour=20
> > parcourir une longueur L: Et =3D L/c. Des observateurs situ=C3=A9s en A=
 Et B per=C3=A7oivent=20
> > donc des =C3=A9v=C3=A9nements qui ont lieu =C3=A0 ces endroits avec un =
d=C3=A9calage Et, tel que:=20
> > t(B/A) =3D t(A/A) + Et et t(A/B) =3D t(B/B) + Et. Si les =C3=A9v=C3=A9n=
ements sont=20
> > simultan=C3=A9s, alors par d=C3=A9finition t(A/A) =3D t(B/B)=20
> > https://dictionnaire.lerobert.com/definition/simultane , inversement si=
 t(A/A) =3D=20
> > t(B/B), ils sont simultan=C3=A9s.=20
> > En utilisant des x et y comme au coll=C3=A8ge, on obtient pour ta propo=
sition:=20
> > x =3D y + a et y =3D x + a, d=E2=80=99o=C3=B9 x =3D y + a =3D (x + a) +=
 a =3D x + 2a, d=E2=80=99o=C3=B9 x -x =3D=20
> > 2a =3D 0, d=E2=80=99o=C3=B9 a =3D 0.
> Je vois que tu ne fais aucun effort et que tu ne comprends rien =C3=A0 ce=
 que=20
> je dis.=20
>=20
> J'ai expliqu=C3=A9 mille fois qu'il y avait un probl=C3=A8me humain dans =
le=20
> concept facile, mais abstrait, d'isochronie universelle et de temps plat.=
=20
>=20
> Que c'=C3=A9tait pas comme =C3=A7a que =C3=A7a marchait.=20
>=20
> Comme un disque ray=C3=A9, on me rappelle depuis 40 ans que l'=C3=A9quati=
on=20
> donnait Et=3D0.=20
>=20
> J'ai suppli=C3=A9 tous les int=C3=A9gristes du pr=C3=A9sent plat qui me d=
isait cela=20
> de faire preuve d'un peu plus d'ouverture d'esprit.=20
>=20
> Je ne peux pas faire plus.=20
>=20
> On ne donne pas =C3=A0 boire =C3=A0 un =C3=A2ne qui n'a pas soif. Faut sa=
voir l=C3=A2cher=20
> prise.=20
>=20
> R.H.
Vous voulez dire isochronisme et non isochronie=20
Voici ce que CNRTL =C3=A9crit (sans d'ailleurspr=C3=A9ciser que A B et l'ob=
servateur se d=C3=A9placent ensemble)
+++++++
ISOCHRONISME, subst. masc.
A. =E2=88=92 M=C3=89D. Simultan=C3=A9it=C3=A9 de deux ph=C3=A9nom=C3=A8nes.=
 Au moment o=C3=B9 l'art=C3=A8re vient frapper le doigt, l'oreille est l=C3=
=A9g=C3=A8rement soulev=C3=A9e par un mouvement du c=C5=93ur isochrone =C3=
=A0 celui de l'art=C3=A8re et accompagn=C3=A9 d'un bruit un peu sourd quoiq=
ue distinct. L'isochronisme ne permet pas de m=C3=A9conna=C3=AEtre que le p=
h=C3=A9nom=C3=A8ne est d=C3=BB =C3=A0 la contraction des ventricules (Laenn=
ec, Auscult., t. 2, 1819, p. 217):
1. La raret=C3=A9 du pouls est une circonstance favorable pour reconna=C3=
=AEtre l'isochronisme de la contraction des ventricules et de la pulsation =
art=C3=A9rielle. Quand, au contraire, le pouls est plus fr=C3=A9quent que d=
ans l'=C3=A9tat naturel, c'est-=C3=A0-dire, quand il bat plus de soixante-d=
ouze fois par minute, cet isochronisme est difficile =C3=A0 distinguer... L=
aennec, Auscult., t. 2, 1819pp. 221-222.
B. =E2=88=92 PHYSIQUE
1. Simultan=C3=A9it=C3=A9 de deux ph=C3=A9nom=C3=A8nes :
2. Si deux =C3=A9v=C3=A9nements A et B sont li=C3=A9s =C3=A0 un m=C3=AAme s=
yst=C3=A8me de r=C3=A9f=C3=A9rence, on peut d=C3=A9finir une simultan=C3=A9=
it=C3=A9 relative entre eux par la convention suivante : A et B seront dits=
 simultan=C3=A9s, si un observateur M, situ=C3=A9 au milieu de AB, re=C3=A7=
oit au m=C3=AAme moment les signaux lumineux issus de A et de B. Cette conv=
ention ne suppose rien sur les propri=C3=A9t=C3=A9s de la lumi=C3=A8re, en =
particulier sur l'isochronisme des parcours AM et BM. Hist. g=C3=A9n. sc.,t=
.. 3, vol. 2, 1964, p. 156.
2. Propri=C3=A9t=C3=A9 d'un syst=C3=A8me comportant des oscillations dont l=
a p=C3=A9riode est de dur=C3=A9e constante :
3. On nomme =C2=AB isochronisme =C2=BB d'un syst=C3=A8me physique sa propri=
=C3=A9t=C3=A9 de vibrer, une fois actionn=C3=A9, =C3=A0 une fr=C3=A9quence =
(nombre d'oscillations =C3=A0 la seconde) caract=C3=A9ristique. Un syst=C3=
=A8me sans amortissement est dit id=C3=A9al, =C3=A0 oscillations libres : u=
ne fois mis en mouvement, il continuerait =C3=A0 vibrer ind=C3=A9finiment. =
Le compte des oscillations =C3=A0 partir d'un point choisi assurerait une m=
esure parfaite du temps. Bassermann-Jordan, Montres, horl. et pend.,1964, p=
.. 169.